Il y a eu de grandes difficultés à ''penser'' cette charpente.
La pente devait suivre celle du toit existant MAIS 10cm en dessous. La structure porteuse devait être la plus faible possible pour permettre une hauteur suffisante au niveau des huisseries. Il fallait surdimensionner les sections tout en étant léger. Une simulation sur site a donc été effectuée. Mettant en scène les madriers, les chevrons, les voliges, le film isolant, la sous-tuile, les tuiles... Une épaisseur de charpente d'environ 42 cm au total.
N'étant pas spécialiste en charpente j'ai choisi de moiser le maximum de pièces. J'ai également choisit de ne pas m'adosser à la maison existante pour éviter toute différence de mouvements structurels entre ces 2 constructions.
Je n'ai pratiqué que quelques ancrages de sécurité en haut de charpente. La charpente autoporteuse a donc été équilibrée et réalisée au plus rigide possible. Et indépendamment de tout appui.
Le moisage place à la portée du plus grand nombre les assemblages de charpente. C'est léger ! Point positif non négligeable... Les rondelles larges s'imposent et il faut ruser pour utiliser les tiges filetées. En les découpant à la meuleuse le pas est endommagé... Exceptée cette difficulté qui peut être résolue par l'usage de boulons (plus chers) cette charpente a été plaisante à élever.
Ne pas hésiter à ETAYER le temps de la construction. Les niveaux, les équerrages seront préservés, la sécurité aussi. (prévoir donc plus de voliges, de planches que de besoin). Vis longues bienvenues pour étayer... Visseuse de grande qualité aussi.
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